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Donc voilà un petit texte que j'ai écris il n'y a pas trop longtemps.
Il n'est pas génial, je sais. Enfin bon, donnez moi votre avis.
Je suis amoureuse. Oui, Moone la fille qui se croit au dessus des autres, j’aime. Comme toutes ces personnes avant moi, comme tous ces gens si communs. Je suis comme eux, faible et maintenant touchée au cœur. J’aime d’un amour profond, sincère et je me sens toute bizarre, comme si mon cœur faisait un grand huit. Quand je pense à tous ces amoureux qui croient que leur histoire a quelque chose de spécial, je trouve ça con. Tout le monde veut se croire différent de toute façon. Pour tous ces regards, ces paroles, pour ce qui nous rapproche, je me sens déjà pousser des ailes. J’ai l’impression que c’est la première fois que j’aime à ce point là. Je me répète cette même phrase à chaque fois, comme pour me justifier d’être aussi bête. Bête d’être tombée dans le panneau, sauf qu’à présent c’est trop tard. Quand je le vois, j’ai des frissons qui me parcourent le corps tout entier. Quand je suis avec lui je me sens toute petite et influençable. Est-ce normal que l’être humain soit rabaissé à ce point quand il sent que son cœur bat ? J’ai envie de lui plaire, de lui parler. D’être avec lui surtout, et je pourrai si cet étau ne me serrait pas la poitrine. J’ai peur, tout simplement peur, et cela m’empêche d’être moi-même. J’ai peur de ne pas être aimé comme moi je l’aime, et c’est sûrement ça le plus dur à accepter : qu’on aime seule. Ce serait pourtant plus simple de ressentir cette faiblesse à deux, mais pour le moment je suis toute seule. Quand il me prend dans ses bras, je me sens éloignée de toute douleur possible. Et quand il m’embrasse, c’est comme si tout s’effaçait autour de nous. Quand je me relis, j’ai l’impression d’être une de ces filles de romans qui vit dans ses rêves et qui en oubli la réalité. Les histoires à l’eau de rose ça n’a jamais vraiment été mon truc, en vivre une c’est maintenant un peu dur. Pendant des années on se sent au dessus de tout cela, de toutes ces minauderies amoureuses, de ces pensées à la pomme-violette ; et quand cela nous tombe dessus on se rend compte qu’on est pareil. Juste un être humain qui aime. C’est d’un triste.